Jeune dessinatrice en matière d'illustration, de planche et manga et de comics strip! Et sinon je suis une une fille tout ce qu'il y a de plus banal, friande de culture geek!
En août dernier, j’avais organisé un concours de chara design afin de pouvoir définir l’allure qu’aurait la future bannière de mes différents repères sur le net (entendez par là: le blog, le Twitter, la page Facebook!).
Pour ceux qui n’aurait pas suivie l’affaire de près, le thème était « Relooker Kriza, Berlioz et Leeloo avec un look façon RPG japonais« .
C’est donc The Crocky qui su s’assurer la victoire en me présentant ce dessin, qui est, vous l’admettrez (et vous avez intérêt à l’admettre) d’un goût exquis, pour pas dire qu’il déchire sa race.
Trois mois plus tard (car oui, un certain projet que je ne nommerai pas su se montrer assez possessif avec moi, le petit sacripant…) je vous présente, et cela non sans une petite once de fierté, la fameuse bannière!
La couleur n’a jamais été mon fort, mais grâce à mon pouvoir d’invocation des super Keupins (Coucou Angel et Dunky) je suis plutôt satisfaite du résultat!
Je vous laisse à présent avec les liens pour faire un voyage express en directions des pages FB et Twitter du vainqueur, et vous donne rendez-vous prochainement pour une autre article, où je vous parlerai de ma participation à un petit concours rigolo. Et croyez moi, va y avoir de la matière pour « loler »!
Vous avez été 21 à participer à ce concours… c’est à dire une dizaine de personne de plus que ce que j’avais pu imaginer pour mon plus grand bonheur!
Honnêtement, faire un classement fût extrêmement difficile. Je n’ai pas pu classer des dessins que je trouvais excellents, que ce soit en terme de dessin ou de design. Mais bon, c’est le jeu ma pauvre Lucette, et sans plus d’attente passons aux résultats!
Et vu qu’on s’en contre balance du suspense, je commence directement par l’annonce de notre champion! Un tonnerre d’applaudissement pour SimiaK!
Ce design sera donc retenue (et repris à ma manière) pour la prochaine bannière de mes pages et du blog. Et comme promis, tu recevras la version encrée et tramée du dit dessin dés que celui-ci sera fini!
Merci encore pour ta participation! Et pour fêter ça, une ovation offerte par Berlioz et Leeloo!
Annonçons les numéros 2 et 3 à présent.
En deuxième position, nous retrouvons Spefire!
Pour rappel, les prix de la deuxième place sont les cartes de Never Surrender que je vendais à la Japan Expo,donc une de Destiany et de Salica!
Merci à toi!
Et enfin, sur la troisième marche du podium, est perchée Pauline!
Tu gagnes donc un badge Kriza Lied et un badge Berlioz!
Merci à toi également!
Merci également à tout les autres participants! Au risque de me répéter, ça a vraiment été compliquée de déterminer les gagnants, je vraiment eu des gros coups de coeur que je n’ai pas pu classer par rapport au critère de sélection que j’avais fixé, j’étais vraiment la tristesse.
Avant de vous quitter, je vous rappelle que je suis actuellement sur l’encrage du chapitre 3 de Never Surrender! Comme dit dans le Tipeee, je rendrais accessibles les dix premières pages aux Tipeurs dés que celle-ci seront prêtes. Si vous voulez vous aussi profiter de cette avantage, rendez-vous sur Tipeee!
Japan Expo qui se déroule bien (merci à tout les visiteurs qui sont venus me voir soit dit en passant!), les 1000 followers sur Facebook… je m’étais dis qu’il était un peu temps pour Berlioz et moi même de passer en mode 2.0 en… embauchant une nouvelle recrue!
Je vous présente ainsi Leeloo, une jeune luciole pleine de bonnes intentions (un peu trop), d’enthousiasme (vraiment trop) et d’énergie (gargantuesquement trop).
Soyez sympa avec la p’tite nouvelle, et soyez sûrs que je compte bien lancer des festivités pour faire honneur à son arrivée dans les jours à venir!
Si vous avez l’habitude de me suivre sur les réseaux sociaux, vous n’êtes pas sans savoir qu’à partir de demain, je serai présente comme exposante à Japan Expo aux côtés des keupins AngelMJ et Dunklayth!
Alors parlons peu mais parlons bien, voici un petit récapitulatif des questions qui me sont le plus souvent revenus sur le sujet:
1/ « Qu’est-ce que tu vas vendre comme produits et combien que ça va coûter tout ce bazar? »
Vous aurez le choix entre 5 différents modèles de goodies:
Le livret de mon manga Never Surrender contenant les chapitres 1 et 2 ainsi que des pages bonus (Prix: 8 euros)
Deux cartes postales de Never Surrender, l’une à l’effigie de Destiany et l’autre à celle de Salica (Prix: 2,50 euros pièces)
Deux badges, l’un à l’effigie de Berlioz, l’autre représentant votre humble serviteur: moi même (Prix: 1 euro pièces)
Il y aura également deux goodies en commun avec mes partenaires de stand: une carte collector à 3 euros ainsi qu’un autocollant à 1,50 euros, le tout avec nos trois frimousses dessus!
3/ « Est-ce que vous serez là tout les jours? »
A moins que j’sois en train d’me faire un MacDo j’devrais être là en tout cas.
2/ « Où est-ce que l’on pourra vous trouver? »
Notre stand se nomme « Angel, Kriza et Dunky », a pour matricule le numéro A208 et crèchera dans le hall 5 du salon! Mais pour plus de simplicité, voici un petit plan made in Dunky:
4/ « Est-ce que l’on pourra te faire des câlins? »
Pensez juste à prendre une douche le matin avant d’aller à la convention, et surtout n’oubliez pas les fraises tagada, les chances d’avoir un câlin seront alors optimales.
5/ « Est-ce que l’on pourra t’offrir des dessins? »
A moins que vous m’offriez quelque chose de vraiment nocif (comme de la TNT, des betteraves ou un album de Kendji Girac ) je n’ai aucune raison de refuser un cadeau!
Voilà, je pense que tout a été dit. Il s’agira de ma première expérience comme exposante en salon, et j’avoue être toute émoustillée! Et blague à part, sachez que je suis vraiment pressée de vous rencontrer.
A demain pour ceux qui y seront, et bonne choucroute à tout les autres (je laisse libre court à votre imagination pour l’interprétation de ces derniers mots)!
Avant de passer au sujet de l’article, je rappelle que j’ai posté une FAQ sur Youtube jeudi dernier! Je vous partage donc la vidéo au cas où vous n’auriez pas encore fait connaissance avec ma douce voix et mes tics de langages.
Mais venons en au plus important, au pourquoi du comment de cet article, au « mais pourquoi qu’elle poste une article cette greluche au lieu de dessiner son manga? ». Et bien pour revenir sur une information que j’ai brièvement évoqué dans la vidéo ci dessus, il était grand temps pour moi de vous parler plus posément de mon Tipeee!
Au cas où certain d’entre vous ne sont pas habitués au système participatif sur Internet, on va commencer par expliquer « C’est quoi qu’un Tipi à part le truc dans lequel les indiens font dodo ». Et bien il s’agit donc d’un site au travers duquel on peut soutenir un artiste qui s’épanouit sur le net (dessinateurs, écrivain, vidéaste, etc etc) et après maintes et maintes réflexions j’ai décidé de rejoindre le système pour principalement deux raisons que je vais vous énoncer:
Never Surrender est un projet de plus en plus chronophage et ambitieux. Mais n’étant pas encore payé pour les heures que je passe à gratter mes planches, il va vite devenir compliqué pour moi de payer mon matériel ainsi que mes recherches pour approfondir le scénario (car oui on ne le croirait pas comme ça, mais dessiner et même écrire un manga ça peut vite devenir coûteux). Donc moins de moyen = qualité en baisse pour le projet projet.
Pour ceux qui ne le savent pas je serai en exposante à Japan Expo au côté de Dunklayth et AngelMJ. Mais un stand c’est des sous et les goodies c’est… tout autant de sous. De plus il faut savoir que je compte investir pour faire imprimer des livrets découvertes du projet qu’est Never Surrender (je vous parlerai plus tard du contenu du dit livret, cet article n’est rédigé dans le but de parler en détail de Japan Expo).
Il va évidemment de soit que votre aide sera récompensée, mais je pense que mon Tipeee se fera un plaisir de vous détailler la nature des différentes contreparties (contreparties sur lesquels vous pouvez vous lâcher niveau des demandes, sachez le!).
/!\ J’en profite par ailleurs pour préciser (même si j’en parle déjà dans le Tipeee) que les dessins seront uniquement réalisés en noir et blanc. Les plumes et les trames sont clairement les mediums que je maîtrise le mieux, et vous méritez le must de ma par, parce que vous êtes pipous! /!\
Sur ceux, je vous laisse aller découvrir le fameux Tipeee en cliquant ici!
Il existe une maladie qui fait office de véritable pandémie chez les cosplayeurs : notre entain à la vue d’un potentiel (et évidemment toujours incontournable) nouveau projet cosplay. Anime, série, film, manga, comics, BD, illustrations, jeux vidéos, créations tout droit sortie de notre imaginaire… comment rester de glace face à autant de possibilité, d’univers à exploiter, de technique de création à maîtriser?
Comment canaliser cette myriade de désirs ?
… J’en ai aucune idée, et ça tombe bien car ce n’est pas le sujet de l’article.
Bref. Cet enthousiasme qui se révèle être notre carburant en terme de motivation se trouve également faire trotter avec efficacité notre ingéniosité et notre créativité lorsqu’il s’agit de la création des costumes, mais fait (et cela parfois à mon plus grand désarroi) souvent fi d’un aspect pourtant non négligeable : le confort.
« MAIS OUI VOYONS ! Pourquoi se casser la tête à faire en sorte que le costume soit agréable à porter ? Ce n’est que pour une journée ! »
*rire jaune*
Cosplay fait entièrement en tissu d’ameublement empêchant de ce fait la peau de respirer, perruque tellement lourde qu’elle te colle une migraine carabinée, lentille de contact qui se décide à aller voir ce qu’il se passe sous ta paupière, chaussures qui inscrivent la plante de tes pieds au repas du jour, sans oublier les incontournables costumes qui recouvrent 20% de ta corpulence en plein mois de février alors que les combi en cuir sont au top de la tendance pendant la Japan Expo de juillet… je pourrais écrire une article entier qui énumèrerait toutes mes « fausses bonnes idées » de ma vie cosplayesque… mais je vous connais. Vous voulez voir de la souffrance ? Celle qui vous fait dire le jour même « plus jamais ça ? » (alors que vous savez pertinemment que dés le lendemain 10 nouveaux projets auront rejoint la liste de plusieurs kilomètres de long…) ? Alors faites connaissance avec les aventures de mon cosplay de Toph Bei Fong du dessin animé Avatar, le dernier maître de l’air (qui est un très bon dessin animé soit dit en passant!).
Evidemment c’est un peu romancé mais… oui, ces lentilles étaient une abomination à porter (ce sont en général des lentilles très appréciées pour se travestir en zombie car elles donnent VRAIMENT l’illusion d’un regard sans vie) et les pieds nus sur le béton en plein mois de mai… voilà voilà voilà. Bizarrement j’ai pas trop kiffé.
Une pensée émue pour l’amie qui avait vraiment fait office de chien d’aveugle ce jour là !
Mais plus sérieusement, je conseille à toute personne débutant dans le cosplay de se montrer prévoyant lorsqu’ils prévoient leur venu en convention. Amenez des vêtements de rechange, si vous mettez des lentilles n’oubliez SURTOUT pas votre étui (surtout si vous n’avez pas l’habitude d’en porter), enlevez votre perruque si vous commencez à vous sentir faible (voir même allez vous changer si ça persiste), gardez si possible une petite bouteille d’eau à porté de main, dormez bien la veille (pas de rush de dernière minute donc), mangez bien et, même si ça peut paraître idiot, prenez le temps d’essayer l’intégralité de votre tenue au moins une fois chez vous avant la convention.
Le cosplay est une activité qui expose notre corps à des choses auxquelles il n’a pas forcément été habitué (je n’ai jamais porté de lentille de contact avant de me mettre au cosplay), donc ne faites pas les andouilles, on va en convention pour s’amuser, pas pour laisser une partie de notre santé derrière nous.
Toph Bei Fong… Cosplay horrible à porter, mais malgré tout des souvenirs absolument extras.
J’ai souvenir qu’à l’époque où j’ai commencé les mangas, je dévorais tout ce qui y ressemblait de près ou de loin (je peux vous assurer d’ailleurs que j’ai vu des choses dont la lecture m’a laissé un arrière goût des plus amères…). Je serai d’ailleurs bien incapable de vous donnez un nombre, même approximatif, du nombre de série que j’ai pu parcourir. Mais cette ère de candeur et de découverte étant bien loin derrière moi, je suis devenue très difficile dans le choix de mes lectures. Autant vous dire que je suis du coup bien loin d’être au taquet à propos des sorties récentes. Kriza deviendrait elle difficile ? Peut-être un peu… et pourtant il y a bien une série qui a su passer avec brio les tests d’entrée du Panthéon de mes petits chouchous. Le titre de l’article a déjà brisé le suspense depuis le début mais introduisons nous au cœur du sujet, parlons de Noragami.
J’ai découvert Noragami grâce à la saison 1 de l’anime que l’on m’a chaudement recommandé (même si dans ce cas on était pas bien loin du harcèlement.. ) en me faisant miroiter sous les yeux un opening prenant et dynamique (oui j’ai tendance à juger les animes sur leurs opening… c’pas toujours une bonne habitude, on en reparlera) et une animation très prometteuse (faut dire, il a été fait par les studios Bones qui ont réalisé entre autres les animes de Fullmetal Alchemist… j’dis ça moi j’dis rien.). Résultat des courses : une véritable petite bombe qui m’a conduite à surveiller la sortie en tome du manga.
Et là c’est le nirvana : mise en scène sublime, dessin jouissif… un vrai petit bonheur à consommer sans modération.
Ah… et vous ai-je dis que la trame narrative est prenante, originale et bien ficelée ? Non ? Eh bien venons en au fait.
Noragami nous conte les (més)aventures de Yato, une divinité à l’apparence pouilleuse méconnue de tous . Dépourvu de sanctuaire et de croyant, Yato est totalement obsédé par l’idée de palier à son impopularité. Mais, étant particulièrement retors, le dieu anonyme n’hésite pas à abuser des méthodes les plus discutables afin d’agrandir le cercle quasi inexistant de son propre culte. Sur son chemin il se verra souvent confronté aux Ayakashi, créatures invisibles aux êtres humains qui naissent des pensées négatives de ces derniers.
Les codes classiques du shônen ainsi que ceux de la tradition shintoïste se rencontrent en une alchimie plutôt efficace.
Une idée de base plutôt solide certes, mais qu’en est il des personnages ?
Aucune fausse note de ce côté non plus. Si le personnage de Yato est terriblement attachant, il en est de même avec les autres personnages qui l’entourent dans son parcours. Et c’est là que se trouve mon petit préféré, j’ai nommé Yukine.
Yukine est ce que l’on appelle le « shinki » de Yato. Les shinki sont nés de l’âme de défunts que les divinités rebaptisent et s’approprient afin d’en faire des compagnons face au combat contre les Ayakashi. Si sous sa forme de shinki Yukine (alors appelé « Sekki ») prend l’apparence d’une épée, il apparaît comme étant un adolescent de 14 ans et possède un caractère… plutôt adapté au stéréotype que l’on peut se faire d’un garçon de cet âge.
En effet, Yukine est colérique, insolent, capricieux, égoïste, de plus son statut de fantôme lui donne le sentiment d’être au dessus des lois. Prisonnier d’une crise d’ado éternelle, il semble décidé à se venger face à la fatalité de la perte d’une vie dont il n’a jamais pu connaître l’évolution. Témoin du prix que Yato aura à payer pour ses écarts de conduite, Yukine ne s’en montrera pas plus touché, ne cherchant qu’un moyen d’évacuer sa frustration. En bref, il est l’archétype même du « petit con ».
Cependant, Noragami aurait il été un manga qui aurait autant attiré mon attention si l’un des protagonistes s’était montré aussi lisse ? Evidemment que non.
Yukine pense, expérimente et agit comme un enfant de 14 ans. Un enfant qui a conscience d’être condamné à garder cette apparence ad vitam aeternam tout autant que d’être privé du repos éternel, se permettant donc un bénéfice de la jeunesse tout aussi limitless.
Mais qu’en serait-il si Yukine mettait à profit cette éternité pour profiter d’une évolution sans fin ? Eh bien ça donnerait Noragami.
Au côté de Yato, Yukine apprend, se remet en question, découvre, fait la part des choses, fait des rencontres… bref, il mûrit tout simplement. Voir ce jeune esprit accepter sa fatalité, évoluer avec les faits et grandir au sein de sa vie post mortem a quelque chose de très humain et de très rafraîchissant.
Adachitoka, le binôme à l’origine de Noragami, nous montre avec intelligence comment les décisions prises dans une période de trouble peuvent avoir de grave répercussion sur un entourage qui ne veut que notre bien mais également sur nous même. Et comme l’eu dit le grand Albus Dumbledore, il arrive toujours un moment, où nous nous devons de choisir entre « le bien et la facilité » (oui, j’aime pouvoir citer du HP).
Pour finir, plutôt que de commenter la scène qui m’a amené à faire cette illustration, je préfère chaudement vous encourager à aller découvrir l’anime et le manga de Noragami, car c’est vraiment un petit bijou qui a su totalement me faire oublier mes exigences.
Et puis l’idée d’avoir un compagnon qui se change en arme m’a toujours faite rêver, pas vous ? °^°
« La disproportion est un parti pris pour dessiner plus rapidement et plus facilement » « Evidemment que dans le manga on choisit une façon simplifiée de dessiner, c’est pour respecter les délais ça » « Le manga c’est du travail à la chaîne pas fini, donc pas de bonne qualité » « Non mais tout les mangaka font dans la disproportion, c’est donc pas des modèles en tant que dessinateur »
Bon, je m’excuse par avance car cet article sera plus un point sur le sujet du manga (je ne parlerais d’ailleurs ici que de manga même si le sujet peut être accessible avec d’autres médias) que d’une méthode comme j’ai l’habitude de faire. Maiiiiis il y a des points qui mérite vraiment, mais VRAIMENT, d’être mis au clair.
Avant tout mettons les choses au clair : il ne s’agit pas ici de chercher des poux à ceux qui bavent avec délectation et abondance sur la mouvance manga. Tout simplement parce que ce n’est pas l’objet de l’article, mais également car je ne suis pas de nature belliqueuse. Donc on laisse la hache de guerre là où elle se trouve, on prend son plaid, des chamallow et des fraises tagadas pour les faire griller et un chat tout fluffy (pas pour le griller bande de cinglé) à papouiller car une bonne ronronthérapie ne nous fera sûrement pas de mal. C’est bon ? Tout le monde est « oklm et posey » ? Alors on y va !
Avant d’entrer dans le vif du sujet faisons un petit point Histoire !
Le terme manga est à la base un terme qui peut se traduire par « image dérisoire » et trouve son origine dans les estampes japonaises de Katsuhika Hokusai, un caricaturiste. Dérision et caricature faisant extrêmement bon ménage, la déformation à outrance souligne l’absurdité des questions abordées dans les œuvres d’Hokusai. L’efficacité est telle que finit par naître de cette audace alors neuve une forme d’expression graphique totalement fertile.
Depuis sa naissance au stade d’estampe jusqu’aux succès mondiaux tel que One Piece qui nous sont plus familier, l’influence laissée par les caricatures de Hokusai se retrouvent encore, que cela soit pour l’esthétisme, l’humour ou tout simplement la recherche d’un style propre à l’individu et donc immédiatement identifiable.
Ces derniers mots m’offrent une excellente transition pour revenir au sujet de mon dernier article traitant de la création d’un manga. Dedans je n’avais abordé que les méthodes pour créer l’identité graphique d’un personnage. Je n’ai pas spécialement attaqué le sujet à venir car je pensais préférable de ne pas vous cribler d’information jusqu’à saturation, mais également car ce dont je vais vous parler va bien au delà du chara-design.
Prenez un manga de Naoki Urasawa (Monster, Pluto), de Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist, Arslan) et de Kaori Yuki (Ludwig Revolution, Angel Sanctuary) et comparez les. Vous me direz sûrement que ce que je vous demande de faire est totalement idiot car la comparaison n’a juste pas lieu d’être… et vous aurez pleinement raison ! En effet, les trois auteurs que je vous ai cité n’ont absolument rien à voir entre eux et possèdent une identité graphique très forte et immédiatement reconnaissable. La patte est souvent discernable dans la mise en page, le look des personnages, le design des objets ou encore la compositions des décors. Sur ce point je ne vous apprends rien car le manga n’est pas un cas exceptionnel pour cela. On retrouve une forte identité visuelle chez des auteurs de BD franco-belge, de comics américain, chez les cinéastes (coucou Burton)… bref, partout.
« Mais alors… qu’est-ce que le manga a de plus pour se créer une identité visuelle par rapport à tout ces autres médias ? »
Si tu me poses cette question, alors tu es fort curieux et je t’en félicite ! Eh bien reprenons l’article depuis le début et retrouvons notre bon ami Hokusai et son goût pour la disproportion. Absurdité, caricature, déformation, exagération, sont en effet les termes fondateurs du manga, alors pourquoi s’en priver ? Eiichiro Oda, créateur du phénomène One Piece a inventé l’identité de son futur manga à succès afin qu’il soit impossible de confondre son œuvre avec n’importe quel autre manga… et est il nécessaire que je vous rappelle à quel point l’étude de son design a porté ses fruits ?
Revenons donc au début de l’article et contextualisons un peu avec tout ce que je vous ai apporté entre temps et réfléchissons ensemble à la question : choisir de donner dans la disproportion fait-il de nous des quiches en dessin académique ?
La réponse en dessin :
A gauche: mon avatar dessiné avec ma patte. Au centre: mon avatar dessiné avec des proportions plus académiques. A droite: mon avatar… dessiné avec deux, trois erreurs.
Il n’y a aucune comparaison possible, de près ou de loin, avec ou sans lumière, avec ou sans myopie en stade avancée, entre une disproportion voulue et une erreur d’anatomie.
Si vous connaissez les vidéos de LinksTheSun, vous vous rappelez sûrement de ce qu’il dit dans sa vidéo sur la musique classique: « Mes artistes préférés sont ceux qui sacrifient les règles dans leur recherches du Beau avec un grand « B ».
L’artiste qui veut aller au delà de la maîtrise de son art en apprend les codes, les détruits, et les reconstruits afin d’y exploiter au maximum son univers, sa vision du monde et son esthétisme.
Mélangeons donc toutes ces informations dans un gros bocal, secouons un bon gros coup et tirons en une première conclusion. Dire que tel ou tel auteur de manga n’est pas un dessinateur digne de ce nom car ses codes ne sont pas conformes à ceux du dessin dit « académique », c’est à un peu près aussi pertinent que le contenu des conversations que l’on peut trouver dans le PMU du coin à l’approche d’élection.
« Mais alors, toutes les déformations dans les mangas sont voulues et calculées » ?
Que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dis ! Les mangakas n’ont pas non plus été visité par une fée alors qu’ils étaient nouveau né et n’ont pas reçu le don de dessiner selon leur bon vouloir sans jamais commettre la moindre erreur.
L’attaque des titans par exemple est un manga que j’aime beaucoup et qui a fait un énorme buzz à sa sortie, ce qui n’empêche pas que des erreurs de dessin technique sont présentes à chaque chapitre même si elles ont diminué au fil des tomes. Je prends là un exemple assez extrême en citant un succès mondial mais je peux vous assurer que si vous avez la chance de feuilleter un magazine de manga japonais (je n’ai pas encore eu l’occasion de feuilleter le Jump, mais il paraît qu’il y a de sacré surprise) vous y verrez de tout et de… n’importe quoi. Littéralement n’importe quoi.
Il faut savoir qu’au Japon il n’est pas rare de laisser un auteur même avec un niveau de dessin relativement moyen se lancer dans l’aventure et beaucoup d’auteurs apprennent ainsi sur le tas.
Si vous êtes des lecteurs assidus de manga, vous avez sûrement eu le loisir de comparer le premier tome d’une grosse collection avec le dernier sortie (franchement avec Ah ! My goddess faut le faire, c’est drôle). Beaucoup de mangakas apprennent sur le tas et croyez moi, il n’y a rien de plus formateur que de faire des planches de BD pour s’améliorer. Les auteurs de manga sont comme nous et évoluent grâce à leurs erreurs, et c’est bien pour cela que je trouve cela relativement petit et fermé de juger un manga uniquement à son niveau de dessin, d’autant plus s’il s’agit du tout premier manga de l’auteur en question.
Il faut savoir que contrairement au Japon nous sommes extrêmement exigeants (pour pas dire pètes burnes) sur le sujet de la forme et cela pour tout les médias. Alors condamner une œuvre pour une ou deux erreurs de dessin technique, c’est probablement passer à côté d’un énorme potentiel. Oui son dessin est faiblard, mais peut-être son univers est-il solide et unique, peut-être la psychologie de ses personnages nous parlera et nous touchera, peut-être les thèmes abordés seront pertinents et subtils. Mais comment savoir tout cela si on en reste qu’au premier aperçu ?
« Oui mais s’il est pas bon en dessin mais aime son histoire, il peut travailler en duo avec un dessinateur comme dans Bakuman non ? »
Et c’est en effet une possibilité qui se retrouve souvent dans le milieu professionnel, c’est d’ailleurs souvent là que la patte fait la différence. On aura plus tendance à vouloir laisser sa chance à un petit nouveau avec un niveau pataud en dessin mais une patte totalement audacieuse que si son style était totalement déjà vu. Il est effet plus simple de se lancer avec une identité graphique déjà acquise et un niveau de dessin à faire level up que l’inverse, tout comme il est plus difficile d’améliorer sa méthode de scénario que tout se qui touche à l’aspect technique du bousin.
Evidemment que nous autres, auteur, sommes dans notre légitimité de ne pas apprécier un manga car son niveau de dessin ne répond pas à nos exigences. Mais cela nous permet il de considérer l’auteur de l’oeuvre avec condescendance ? Je ne sais pas vraiment s’il est nécessaire que j’apporte une réponse à cette question que j’estime comme rhétorique.
J’ai fais cet article pour deux raisons. Déjà pour faire la différence nette entre un choix stylistique et une erreur de dessin mais également pour dédramatiser les dites erreurs. J’ai eu de nombreuse fois l’occasion de parler avec des gens qui avaient très fortement envie de se lancer dans le dessin mais ne se sentait pas pourvu du talent nécessaire pour. A ces personnes j’ai envie de dire que le talent, on s’en fout, sincèrement. La réussite c’est dû au travail, à la ténacité et (on va pas se mentir) à la chance. Je suis une personne qui exècre la sacralisation du talent. Je trouve que ce culte n’est qu’un moyen de faire avaler aux rêveurs complexés que la recette menant à l’épanouissement personnel et artistique est du domaine de l’inné. Pour plaisanter, j’ai dis tout à l’heure qu’aucune fée ne se penchait sur le berceau des mangakas à leur naissance et c’est une vérité.
Le talent, le don, le génie, la gloire réservée aux élus, tout cela n’est que de la poudre aux yeux. On naît tous avec une manière de percevoir et de recevoir qui se forgent avec notre environnement et notre éducation. Personne n’a le même vécu et pas plus les mêmes facilités que son vis-à-vis. Ne prenons donc pas des idoles pour nous donner nous l’impression d’être insignifiant en comparaison avec leur soit disant divinité, mais ayons des modèles qui nous donneront envie de nous dire « un jour je réaliserai mes objectifs, comme l’a fait cette personne ».
Pour conclure cet article, j’ai envie de citer (car mon prof de philo de terminal disait qu’il faut toujours citer ses maîtres à penser) l’un de mes long-métrage d’animation préféré de chez Pixar en me permettant de revoir et de revisiter la devise d’Auguste Gusteau en vous affirmant une chose que personne ne me retirera de la tête : Tout le monde peut dessiner.
Quand on est comme moi et qu’on a pour mauvaise habitude de s’éparpiller dans ses activités, il n’est pas rare que de finir une chose qu’on avait pourtant commencée il y a de cela au grand minimum une dizaine de mois…
C’est avec cet état d’esprit que j’écris ce nouvel article que j’ai au final bien fait d’oubl… euh de garder bien au chaud car je le trouve très d’actualité.
Eh oui mes amis car ce soir c’est la veille de Noël ! Ah la bouffe à tire-larigot, les sapins scintillant de mille feux, les cadeaux par milliers, la famille rassemblée… quoi de mieux que cette période si chaleureuse pour vous conter une histoire parlant d’inceste !
Eh non il ne s’agit pas du mot « insecte » mal orthographié (déjà le rapport entre Noël et les insectes je vous le demande) on va bel et bien parler de sordides affaires de famille. Sans plus tarder parlons du conte Peau d’Âne !
C’est donc parti pour le résumé de la version de Charles Perrault !
Là ça va être le passage un peu chiant donc si vous connaissez déjà l’histoire, vous feriez mieux de passer presto à la suite !
Suite au décès de sa femme, le roi du royaume où se déroule notre intrigue est résolu à épouser sa fille, seule demoiselle qui à ses yeux puisse posséder une beauté égalant celle de la défunte. Etrangement la jeune fille n’est pas des masses emballée par la nouvelle et va demander de l’aide à sa marraine la bonne fée. Cette dernière utilise toute sa puissance magique pour… conseiller à sa pupille de sollicité au roi en guise de dot des présents absolument impossibles à obtenir. Ainsi seront demandés une robe de la couleur du ciel, puis une de la couleur de la Lune, et enfin une dernière aussi flamboyante que le soleil lui même. Les trois vêtements seront présentés au grand dam de la triste fiancée. La fée (qui ne semble toujours pas se rappeler qu’elle possède des pouvoirs magiques) enverra donc sa filleule demander à son père et futur époux de lui offrir en dernier présent la peau de l’âne qui fait la fortune du royaume (pour la faire courte : il expulse de l’or par le trou… du cul. Voilà voilà… j’ose même pas imaginer si dans Game of Thrones une maison avait eu pour emblème l’âne chieur d’or.). Toujours amoureux, le roi fait abattre la bête et offre la dépouille à sa fille. La fée se rend compte qu’au final la situation lui échappe quelque peu et utilise ENFIN ses pouvoirs magiques pour… permettre à la princesse de fuir le royaume tout en emportant avec elle les trois robes (conservées dans un coffre magique qui pourrait rappeler celui de Discworld) et tout en étant affublée de la dépouille de la pauvre bête.
Mouais… on t’a pas présenté la plus fine des fées à ton baptême ma pauvre petite.
La suite c’est un peu Cendrillon version port de la fourrure obligatoire. Elle vit comme servante au sein d’un autre royaume dans la saleté et la cendre, supportant sans rechigner les blagounettes de ses collègues de galère qui ne trouve pas la dépouille d’âne à la pointe de la mode. Alors pour se rappeler qui elle est (c’est à dire une princesse dont la beauté à rendu flagada le paternel) chaque nuit elle se pare d’une de ses robes, un plaisir de courte durée puisqu’elle retourne dans la crasse dés l’aube. Tu parles d’un effet placebo. Vint un jour où le prince (ah ben oui, y’a une princesse faut un prince, CQFD) du royaume assista par accident à l’un des défilés de mode nocturne de la belle et tomba sous son charme. Le lendemain, il découvrit le vrai visage de sa belle. Y reconnaissant sous la peau de bête sa potentielle chère et tendre, il demanda à ce que cette servante lui fasse… un gâteau (la base pour pécho). La princesse déchue, une fois seule dans sa chambre, s’habillera de l’une de ses toilettes de princesse et se mit à la confection du gâteau (car évidemment quand on fait une activité aussi salissante que la cuisine, les tenues haute couture sont de très bon aloi). Cependant elle fit, par le plus grand des hasards, tomber dans la pâte l’un de ses anneaux et continua sa préparation sans y prêter attention.
Quant à la suite… Le prince trouve l’anneau, déclare qu’il n’épousera que la donzelle pouvant l’enfiler, toutes les filles à marier du Royaume essayent mais seule Peau d’Âne pourra l’enfiler, ils se marièrent, le père de Peau d’Âne lui même invité aux noces se répand en excuses, excuses acceptées, tout le monde est content, fin.
Bon, pour l’analyse je ne vais pas trop m’étendre car je vais parler de sujet que j’ai déjà pas mal abordés dans l’article sur Cendrillon. Une fois de plus nous avons une héroïne passive qui ne prend aucune décision par elle même (toutes ses prises de risque sont dictées par sa marraine et ses INCROYABLES capacités magiques) et subit tout ce qui lui tombe dessus sans chercher à influer sur sa propre destinée. On a également la même idée de la protagoniste qui se voit sortie de ses ennuies grâce à son dressing haut de gamme, un peu à l’instar de Cendrillon avec les tenues qu’elle porte au bal du prince.
Je trouve que dans Peau d’Âne ce côté « je laisse le monde entier me prendre pour ses chiottes publiques mais c’pas grave j’suis trop cruche pour tenter de m’en sortir par moi même » (on devrait appeler ça « le Syndrome Princesse Sarah ») est encore plus prononcé que dans Cendrillon. Dans ce dernier, la déchéance de Cendrillon fait partie de son background et nous n’en sommes pas directement témoin ce qui minimise l’impact. Pour Peau d’Âne en revanche, deux gravures de Gustave Doré ont même immortalisé la dégringolade sociale de la donzelle, l’une représentant la fuite de la princesse du château de son père, et l’autre la montrant s’en allant dans la nuit avec sa Peau d’Âne et son coffre magique.
Ayant eu l’occasion d’étudier ces fameuses gravures lors de mes cours de littérature au lycée, l’une d’entre elle, celle de la fuite du château, m’a paru particulièrement de circonstance pour traiter le sujet de Peau d’Âne en dessin. Offrant au spectateur une ambiance sombre et des plus hostiles, la gravure présente l’environnement dans lequel la princesse a grandit comme étant devenu une potentielle menace, comme si le désir de son père était omniprésent autour d’elle.
Non mais regardez moi ça… le ciel, le château… même la plante semble vouloir lui faire des choses pas très claires à la pauvre donzelle. Quoi vous ne me croyez pas ? Non mais regardez mieux.
Ben voilà, qu’est-ce que j’vous disais (désolée M. Doré… c’est la deuxième fois que je vous fais le coup l’air de rien…).
On m’a demandé pourquoi je n’avais pas mis sur papier l’inceste du père de manière plus claire dans mon illustration, mais il faut savoir que Gustave Doré n’a à aucun moment directement représenté le roi s’approchant de sa fille la bave aux lèvres et a montré plus de subtilité dans le traitement de ce tabou et ça fonctionne extrêmement bien. De plus comme vu avez pu le voir, Peau d’Âne est par rapport aux autres contes que j’ai illustré un récit assez complexe et je savais que je n’allais pouvoir traiter qu’une scène pour représenter l’ensemble du récit… et la scène de la fuite dans l’escalier me semblait aller de soit !
Vous devez commencer à me connaître et vous savez que j’aime bien prendre les choses à revers. Je l’ai fait avec Le petit chaperon rouge, Blanche-Neige et Cendrillon… et je n’ai pas manqué à mes habitudes avec la demoiselle à la peau de bête !
J’ai donc totalement inversé le message et la composition de la gravure. Peau d’âne n’y dévale plus les escaliers afin de fuir mais grimpe les marches. Elle n’est pas effrayée mais déterminée. Les plantes (ah les vilaines) qui voulaient s’en prendre à elles ont été tranchées et surtout… ni souillon ni princesse ne se trouve dévoilée sous la Peau d’Âne. TU VOIS LA BONNE FEE ? TU VOIS ?! C’est ça qu’il fallait faire ! Lui apprendre à affronter la vie façon Mulan, pas à marchander sa virginité ! Alors maintenant donne à ta pupille une tenue vraiment utile à mettre dans son coffre à la Discworld afin qu’elle puisse RÉGLER SES COMPTES AVEC SON PATERNEL ! TU AS DES P*TAINS DE POUVOIR MAGIQUE TU POUVAIS PAS LES UTILISER POUR AU MOINS LUI FORGER UNE CULOTTE AVEC UN CADENAS MAGIQUE ?! Et t’es une fée non ? T’aurais pas eu une copine nymphe à présenter au roi tellement bonne qu’il en aurait aussitôt oublié sa fille ? Non ? C’EST TELLEMENT MIEUX DE DEMANDER À FAIRE BUTER UN ÂNE QUI N’A RIEN DEMANDÉ.
Fée en papier mâché.
Bon… j’avoue que si on fait un gros raccourci, remplacer « Fuis pour sauver tes fesses » par « Quand t’es pas d’accord avec quelque chose, règle le à coup d’épée, en plus c’est fun, ça fait SPLORTCH » c’est pas forcément ludique. Mais ne vaut-il pas mieux se relever les manches pour tenter de garder indemne sa dignité plutôt que de partir se rouler dans la boue en attendant que les choses s’arrangent d’elle même ? Sujet à débattre.
D’ailleurs avec du recul c’est marrant mais… un personnage qui est dévoré par son passé, qui agit la nuit, qui a vu sa famille déchirée et qui possède un costume d’animal… ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?
Blague à part, j’espère que ce petit conte façon coin du feu la veille de Noël vous aura bien plu, et je vous souhaite à tous une très bonne indigest… euh de très bonnes fêtes de fin d’année ! On se retrouve dans deux jours pour un article qui sera vous le verrez, plutôt à part !