Jeune dessinatrice en matière d'illustration, de planche et manga et de comics strip! Et sinon je suis une une fille tout ce qu'il y a de plus banal, friande de culture geek!
Comme je l’ai annoncé hier, je préparais une surprise (en plus de l’arrivée de Leeloo) pour fêter le passage des 1000 followers sur Facebook (et bientôt sur Twitter soit dit en passant).
La plupart d’entre vous l’ont compris avant que je ne l’annonce, il s’agit bien d’un concours de dessin et plus précisément de chara-design !
Le but est très simple, imaginer et dessiner l’allure qu’aura la future bannière du blog et des pages FB et Twitter ! Pas besoin de travailler la composition, l’atmosphère ou les décors, tout ça c’est mon travail ! Votre job à vous se concentrera sur le travail de stylisme et de design d’accessoire.
I. Le thème.
Que serait un concours de dessin sans une thématique de circonstance ? Comme il s’agit de mon blog et que je fais c’que j’veux, le thème sera : les RPG japonais.
A vous donc de me concocter une tenue pouvant facilement trouver sa place dans un Final Fantasy, un Kingdom Hearts, ou un Dragon Quest ! Du traditionnel fantasy à la Zelda au look futuriste à la FF8, à vous de choisir l’ambiance de votre collection !
La dite collection devra d’ailleurs comprendre :
II. Les règles.
Evidemment, là ça se corse. Pour que le concours se passe bien, je ne peux malheureusement pas totalement vous laisser en roue libre.
Je n’accepte évidemment qu’une seule participation par personne.
Le dessin doit être envoyé àkrizalied@gmail.com. Envoyé sur un autre support (par exemple les mp facebook) je ne le prendrais pas en compte.
C’est un concours bon enfant, pas de vulgarité dans la réalisation des dessins, merci.
Pas de « fan art ». Il ne s’agit pas de cosplayer mon avatar en Yuna ou en Lightning. Si le look se rapproche trop d’un personnage déjà existant ça sera éliminatoire. Mais vous pouvez évidemment vous inspirer de tenues déjà existantes!
Le dessin peut être réalisé à l’infographie comme au traditionnel. Mais dans ce dernier cas, merci de me partager une photo ou un scanne de BONNE QUALITÉ, sinon votre participation passera à la trappe.
Les dessins noir et blanc sont acceptés, à la seule condition qu’ils soit accompagnés d’une palette de couleur pouvant me donner une idée du design dans sa version colorée.
Merci de ne pas mettre en ligne votre participation avant que je ne l’ai fais (un dossier sera ouvert sur FB pour présenter les dessins sélectionnés pour le concours).
Comme dis plus haut, tout dessin où Berlioz et Leeloo seront pourvus EXACTEMENT des mêmes accessoires ne sera pas retenus.
Merci de réaliser tout les designs de mon avatar, du porte plume, de Berlioz et de Leelo sur LE MÊME SUPPORT.
Vous pouvez mettre des annotations pour expliquer vos projets, mais évitez les pavés.
III. Et si je ne sais pas dessiner?
J’ai fais en sorte de rentre le concours le plus accessible possible. Ainsi peuvent participer les fanas de tradi, d’infographie, de couleur, de noir et blanc, mais également les newbie en dessin !
Pour cela rien de plus simple, vous n’aurez qu’à télécharger les modèles de mon avatar, de Berlioz et de Leeloo en cliquant ici!
Pour ce qui est du design de la plume, c’est pas grave si le dessin n’est pas « propre ». Tant que je peux comprendre l’idée (n’oubliez pas, vous pouvez mettre des annotations pour aider à la compréhension) c’est le principal.
Je tiens à préciser que l’utilisation des modèles n’entrera pas en compte dans mon jugement lors de la notation. De plus, vous n’êtes pas obligés d’y faire appel, il ne s’agit que d’une aide rien de plus.
IV. Les prix! Les prix!
Ah et si on parlait du plus intéressant ? DES PRIX !
Le vainqueur verra ses design être repris pour la bannière (il va de soit que cette dernière sera accompagnée du nom du gagnant ainsi que du lien de sa page FB ou de son blog si il ou elle en a un) et se recevra par la poste une version traditionnelle en noir et blanc du dessin (à savoir que la bannière sera en couleur, la mise en noir et blanc sera donc seulement réalisée pour le petit veinard !)
Le tout avec la petite dédicace qui fait bien.
L’heureux gagnant du deuxième prix recevra les cartes postales de Destiany et Salica du manga Never Surrender (s’il les a déjà ben… il peut commencer à faire un château de carte avec).
Et le bénéficiaire du troisième prix recevra les badges de mon avatar et de Berlioz !
V. La deadline.
Vous avez jusqu’au 2 août inclu pour envoyer votre dessin ! Vous pouvez donc prendre votre temps pour peaufiner votre œuvre, pas de précipitation surtout !
Bien, je pense qu’on a fait le tour de la question, mais si jamais vous avez un doute n’hésitez pas à me contacter. Vaut mieux s’interroger sur des choses soit disant inutiles que d’être disqualifié !
Sur ceux, je laisse les futurs participants à leur crayon ! Que le génie de la création soit avec vous, et bonne chance à tous!
Japan Expo qui se déroule bien (merci à tout les visiteurs qui sont venus me voir soit dit en passant!), les 1000 followers sur Facebook… je m’étais dis qu’il était un peu temps pour Berlioz et moi même de passer en mode 2.0 en… embauchant une nouvelle recrue!
Je vous présente ainsi Leeloo, une jeune luciole pleine de bonnes intentions (un peu trop), d’enthousiasme (vraiment trop) et d’énergie (gargantuesquement trop).
Soyez sympa avec la p’tite nouvelle, et soyez sûrs que je compte bien lancer des festivités pour faire honneur à son arrivée dans les jours à venir!
En temps normal, je commence l’article sur un résumé du conte, résumé sur lequel j’ai tendance à un peu m’étaler car la version qui nous intéresse n’est en général pas celle tout droit sortie des studios de Mickey Mouse et de son crew. Mais que cela soit la version italienne de Giovanni Francesco Straparola ou celle de notre poto français Perrault, le Chat botté (aussi connu sous le nom du Maître chat) est un récit qui semble avoir été peu réécrit (oui Dreamworks a mis la main dessus, mais passons) et de ce fait tout les speech se ressemblent.
On nous y parle d’un sans-le-sous qui hérite du chat de son père tandis que ses frères bénéficient d’une part de l’héritage de prime abord plus appréciable. Le dit chat se révélera pourtant être un sacré filou et, équipé des ses célèbres bottes, usera des ruses les plus tordues pour permettre à son maître d’effectuer un impressionnant crescendo au sein de l’échelle sociale sous les traits du Marquis de Carabas.
Et je préfère mettre les points sur les i maintenant, tout de suite, dans la seconde même : le Chat botté est mon personnage de conte de fée préféré.
Ce chat est à l’origine d’un véritable débat au sein de la communauté littéraire :certains le percevant comme une allégorie de la tricherie et d’autres comme un éloge de la malice.En effet, la moralité du conte fait polémique car le Chat semble être l’incarnation même de « la fin justifie les moyens ». Il ment, manipule, abuse, falsifie, émet des menaces de mort envers des paysans afin que ceux ci prétendent que leur maître est le Marquis de Carabas, et met un terme à la vie d’un ogre dénué de sentiments belliqueux afin de… s’emparer de son château (les habitués du conte reconnaîtront dans mon illustration une réécriture de la dite scène). Hm, quel vile Chacripan. Et certes le félin ne triche que pour servir son maître, mais doit on y voir de la dévotion ou plutôt de l’intérêt? Le Chat savait que la réussite de son maître mènerait à la sienne, ce qui se réalise d’ailleurs à la fin du conte puisque les dernières phrases mentionnent que « Le chat devint grand seigneur, et ne courut plus après les souris que pour se divertir » . Pas besoin d’un Bac +5 en lettres modernes pour en arriver à la conclusion que le chat a manipulé son maître afin d’être à l’abri du besoin.
… On est bien loin du Chat Potté tout meugnon hein ?
Personnellement, le personnage du Chat me plaît beaucoup de par son côté roublard et ambitieux. Et si ce personnage peut-être perçu comme immoral, il symbolise un fait déjà d’actualité à l’époque et qui perdure de nos jours (et demeurera sûrement intemporel) : pour atteindre les étoiles sans trop de délais d’attente, il faut se salir les mains.
Tout ce que je viens de vous dire est rien de bien nouveau, il s’agit du principal sujet qui est abordé dès que l’on suppute des théories à propos du conte, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse. Je pense que vous vous doutez de quoi on va parler ? Alors soyons honnête, et oublions tout ce que Dreamworks nous a montré dans Shrek… vous êtes vous déjà demandé si le chat… n’étais pas une chatte ?
(au passage que ceux qui ont rigolé pour le mot « chatte » aillent au coin, presto)
Aaaaah je vous aime tellement Mr Gustave Doré!
Ne nous mentons pas, dans les œuvres de fiction lorsque le sexe d’une créature n’est pas mentionné, nous attribuons le genre masculin à la dite créature d’office. Ainsi dans Peau d’Âne personne ne s’est imaginé qu’il pouvait s’agir d’une peau d’ânesse, personne ne s’est jamais dit que le Loup du petit Chaperon rouge pouvait être une louve et… j’vous laisse appliquer cette idée avec diverses des fables de ce très cher la Fontaine !
Continuons sur notre lancée, imaginez tout ces animaux au sexe non mentionné devenant féminin et OSEZ me dire que la perception globale du récit s’en trouverait inchangée. Et si vous en venez à croire que les choses seraient restées telle quelle si notre félin botté avait été pourvu d’organes féminins eh bien… vous êtes sacrément naïfs.
L’homme manipulateur est vu comme un rusé alors que la femme est vu comme une profiteuse ; l’homme qui médit sur ses concurrents sera vu comme un tchatcheur habile et la femme comme une langue de vipère ; et je pourrais vous citer ainsi des exemples en long, en large, en travers, du Nord-Ouest au Sud-Est et vice-versa. Entre nous, ça ne m’aurait pas posé de problème de me faire ce constat en prenant en compte le contexte social dans lequel s’est fait l’écriture des contes et la position occupée par la femme à l’époque, le hic c’est qu’il s’agit d’une problématique encore omniprésente de nos jours. En effet, nous sommes en 2016 lors de la sortie du dernier Star Wars, très peu de jouet représentaient la nouvelle figure principale qu’est Rey car les studios Disney se sont imaginés que les petits garçons ne voudraient pas s’amuser avec un produit dérivé portant un visage féminin.
On en arrive au triste constat de se rendre compte qu’il devient difficile de créer une histoire vécue par une fille… juste parce que l’on a envie que ce soit une fille. Je me suis dis que le sujet de cet article pouvait finalement tomber à pic avec ma situation actuelle puisque je travaille sur Never Surrender, mon projet de manga dont le protagoniste est une fille. Et parfois je me sens obligée de m’interroger « Est-ce que ça changerait les choses si c’était un personnage masculin ? Ne serait-ce pas même plus simple ? ». Ecrire un personnage féminin est un exercice délicat, les gens voient facilement en leur crise de colère de l’hystérie, la catégorise de chouineuse inutile au premier instant de faiblesse, et de Marie-couche-toi-là si elle a plus de 2 petits copains au cour de la fiction (je ne déconne pas, une de mes amies à arrêter de regarder Buffy contre les vampires car elle trouvait que l’héroïne avait trop d’amourettes… faut pas qu’elle regarde Desperate Housewives hein…). Pour avoir l’habitude te traiter de personnage féminin, je me dit que l’on devrait tout simplement pouvoir créer un personnage féminin, sans en arriver à devoir se dire « J’arriverais à la rendre plus attachante/intéressante/impressionnante si j’en faisais tout simplement un homme ». Nous sommes avec une époque riche en terme de personnage de fiction féminin important, continuons à en apporter sans avoir peur des mauvaises interprétations qui pourraient en être faites.
Pour en revenir à l’illustration, le Chat botté était une création à part dans la série des contes de fée. En général je prenais le conte tel quel et donnait une position de force à un personnage déjà existant (Cendrillon, Blanche-Neige etc…) je me demandais juste ce qui se passerait si je donnais un genre féminin à un personnage dont le sexe n’était jamais mentionné. Et ma lucidité m’amène à me dire que si Perrault avait présenté son personnage sous des traits féminins, les littéraires d’aujourd’hui n’auraient pas à débattre si oui ou non les actions du Chat sont glorifiés.
Ah et, je dois vous avouer que j’avais très envie de dessiner une neko avec un air latino.
(et le premier qui chantonne du Lorie il va rejoindre les autres au coin)
J’ai souvenir qu’à l’époque où j’ai commencé les mangas, je dévorais tout ce qui y ressemblait de près ou de loin (je peux vous assurer d’ailleurs que j’ai vu des choses dont la lecture m’a laissé un arrière goût des plus amères…). Je serai d’ailleurs bien incapable de vous donnez un nombre, même approximatif, du nombre de série que j’ai pu parcourir. Mais cette ère de candeur et de découverte étant bien loin derrière moi, je suis devenue très difficile dans le choix de mes lectures. Autant vous dire que je suis du coup bien loin d’être au taquet à propos des sorties récentes. Kriza deviendrait elle difficile ? Peut-être un peu… et pourtant il y a bien une série qui a su passer avec brio les tests d’entrée du Panthéon de mes petits chouchous. Le titre de l’article a déjà brisé le suspense depuis le début mais introduisons nous au cœur du sujet, parlons de Noragami.
J’ai découvert Noragami grâce à la saison 1 de l’anime que l’on m’a chaudement recommandé (même si dans ce cas on était pas bien loin du harcèlement.. ) en me faisant miroiter sous les yeux un opening prenant et dynamique (oui j’ai tendance à juger les animes sur leurs opening… c’pas toujours une bonne habitude, on en reparlera) et une animation très prometteuse (faut dire, il a été fait par les studios Bones qui ont réalisé entre autres les animes de Fullmetal Alchemist… j’dis ça moi j’dis rien.). Résultat des courses : une véritable petite bombe qui m’a conduite à surveiller la sortie en tome du manga.
Et là c’est le nirvana : mise en scène sublime, dessin jouissif… un vrai petit bonheur à consommer sans modération.
Ah… et vous ai-je dis que la trame narrative est prenante, originale et bien ficelée ? Non ? Eh bien venons en au fait.
Noragami nous conte les (més)aventures de Yato, une divinité à l’apparence pouilleuse méconnue de tous . Dépourvu de sanctuaire et de croyant, Yato est totalement obsédé par l’idée de palier à son impopularité. Mais, étant particulièrement retors, le dieu anonyme n’hésite pas à abuser des méthodes les plus discutables afin d’agrandir le cercle quasi inexistant de son propre culte. Sur son chemin il se verra souvent confronté aux Ayakashi, créatures invisibles aux êtres humains qui naissent des pensées négatives de ces derniers.
Les codes classiques du shônen ainsi que ceux de la tradition shintoïste se rencontrent en une alchimie plutôt efficace.
Une idée de base plutôt solide certes, mais qu’en est il des personnages ?
Aucune fausse note de ce côté non plus. Si le personnage de Yato est terriblement attachant, il en est de même avec les autres personnages qui l’entourent dans son parcours. Et c’est là que se trouve mon petit préféré, j’ai nommé Yukine.
Yukine est ce que l’on appelle le « shinki » de Yato. Les shinki sont nés de l’âme de défunts que les divinités rebaptisent et s’approprient afin d’en faire des compagnons face au combat contre les Ayakashi. Si sous sa forme de shinki Yukine (alors appelé « Sekki ») prend l’apparence d’une épée, il apparaît comme étant un adolescent de 14 ans et possède un caractère… plutôt adapté au stéréotype que l’on peut se faire d’un garçon de cet âge.
En effet, Yukine est colérique, insolent, capricieux, égoïste, de plus son statut de fantôme lui donne le sentiment d’être au dessus des lois. Prisonnier d’une crise d’ado éternelle, il semble décidé à se venger face à la fatalité de la perte d’une vie dont il n’a jamais pu connaître l’évolution. Témoin du prix que Yato aura à payer pour ses écarts de conduite, Yukine ne s’en montrera pas plus touché, ne cherchant qu’un moyen d’évacuer sa frustration. En bref, il est l’archétype même du « petit con ».
Cependant, Noragami aurait il été un manga qui aurait autant attiré mon attention si l’un des protagonistes s’était montré aussi lisse ? Evidemment que non.
Yukine pense, expérimente et agit comme un enfant de 14 ans. Un enfant qui a conscience d’être condamné à garder cette apparence ad vitam aeternam tout autant que d’être privé du repos éternel, se permettant donc un bénéfice de la jeunesse tout aussi limitless.
Mais qu’en serait-il si Yukine mettait à profit cette éternité pour profiter d’une évolution sans fin ? Eh bien ça donnerait Noragami.
Au côté de Yato, Yukine apprend, se remet en question, découvre, fait la part des choses, fait des rencontres… bref, il mûrit tout simplement. Voir ce jeune esprit accepter sa fatalité, évoluer avec les faits et grandir au sein de sa vie post mortem a quelque chose de très humain et de très rafraîchissant.
Adachitoka, le binôme à l’origine de Noragami, nous montre avec intelligence comment les décisions prises dans une période de trouble peuvent avoir de grave répercussion sur un entourage qui ne veut que notre bien mais également sur nous même. Et comme l’eu dit le grand Albus Dumbledore, il arrive toujours un moment, où nous nous devons de choisir entre « le bien et la facilité » (oui, j’aime pouvoir citer du HP).
Pour finir, plutôt que de commenter la scène qui m’a amené à faire cette illustration, je préfère chaudement vous encourager à aller découvrir l’anime et le manga de Noragami, car c’est vraiment un petit bijou qui a su totalement me faire oublier mes exigences.
Et puis l’idée d’avoir un compagnon qui se change en arme m’a toujours faite rêver, pas vous ? °^°
« La disproportion est un parti pris pour dessiner plus rapidement et plus facilement » « Evidemment que dans le manga on choisit une façon simplifiée de dessiner, c’est pour respecter les délais ça » « Le manga c’est du travail à la chaîne pas fini, donc pas de bonne qualité » « Non mais tout les mangaka font dans la disproportion, c’est donc pas des modèles en tant que dessinateur »
Bon, je m’excuse par avance car cet article sera plus un point sur le sujet du manga (je ne parlerais d’ailleurs ici que de manga même si le sujet peut être accessible avec d’autres médias) que d’une méthode comme j’ai l’habitude de faire. Maiiiiis il y a des points qui mérite vraiment, mais VRAIMENT, d’être mis au clair.
Avant tout mettons les choses au clair : il ne s’agit pas ici de chercher des poux à ceux qui bavent avec délectation et abondance sur la mouvance manga. Tout simplement parce que ce n’est pas l’objet de l’article, mais également car je ne suis pas de nature belliqueuse. Donc on laisse la hache de guerre là où elle se trouve, on prend son plaid, des chamallow et des fraises tagadas pour les faire griller et un chat tout fluffy (pas pour le griller bande de cinglé) à papouiller car une bonne ronronthérapie ne nous fera sûrement pas de mal. C’est bon ? Tout le monde est « oklm et posey » ? Alors on y va !
Avant d’entrer dans le vif du sujet faisons un petit point Histoire !
Le terme manga est à la base un terme qui peut se traduire par « image dérisoire » et trouve son origine dans les estampes japonaises de Katsuhika Hokusai, un caricaturiste. Dérision et caricature faisant extrêmement bon ménage, la déformation à outrance souligne l’absurdité des questions abordées dans les œuvres d’Hokusai. L’efficacité est telle que finit par naître de cette audace alors neuve une forme d’expression graphique totalement fertile.
Depuis sa naissance au stade d’estampe jusqu’aux succès mondiaux tel que One Piece qui nous sont plus familier, l’influence laissée par les caricatures de Hokusai se retrouvent encore, que cela soit pour l’esthétisme, l’humour ou tout simplement la recherche d’un style propre à l’individu et donc immédiatement identifiable.
Ces derniers mots m’offrent une excellente transition pour revenir au sujet de mon dernier article traitant de la création d’un manga. Dedans je n’avais abordé que les méthodes pour créer l’identité graphique d’un personnage. Je n’ai pas spécialement attaqué le sujet à venir car je pensais préférable de ne pas vous cribler d’information jusqu’à saturation, mais également car ce dont je vais vous parler va bien au delà du chara-design.
Prenez un manga de Naoki Urasawa (Monster, Pluto), de Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist, Arslan) et de Kaori Yuki (Ludwig Revolution, Angel Sanctuary) et comparez les. Vous me direz sûrement que ce que je vous demande de faire est totalement idiot car la comparaison n’a juste pas lieu d’être… et vous aurez pleinement raison ! En effet, les trois auteurs que je vous ai cité n’ont absolument rien à voir entre eux et possèdent une identité graphique très forte et immédiatement reconnaissable. La patte est souvent discernable dans la mise en page, le look des personnages, le design des objets ou encore la compositions des décors. Sur ce point je ne vous apprends rien car le manga n’est pas un cas exceptionnel pour cela. On retrouve une forte identité visuelle chez des auteurs de BD franco-belge, de comics américain, chez les cinéastes (coucou Burton)… bref, partout.
« Mais alors… qu’est-ce que le manga a de plus pour se créer une identité visuelle par rapport à tout ces autres médias ? »
Si tu me poses cette question, alors tu es fort curieux et je t’en félicite ! Eh bien reprenons l’article depuis le début et retrouvons notre bon ami Hokusai et son goût pour la disproportion. Absurdité, caricature, déformation, exagération, sont en effet les termes fondateurs du manga, alors pourquoi s’en priver ? Eiichiro Oda, créateur du phénomène One Piece a inventé l’identité de son futur manga à succès afin qu’il soit impossible de confondre son œuvre avec n’importe quel autre manga… et est il nécessaire que je vous rappelle à quel point l’étude de son design a porté ses fruits ?
Revenons donc au début de l’article et contextualisons un peu avec tout ce que je vous ai apporté entre temps et réfléchissons ensemble à la question : choisir de donner dans la disproportion fait-il de nous des quiches en dessin académique ?
La réponse en dessin :
A gauche: mon avatar dessiné avec ma patte. Au centre: mon avatar dessiné avec des proportions plus académiques. A droite: mon avatar… dessiné avec deux, trois erreurs.
Il n’y a aucune comparaison possible, de près ou de loin, avec ou sans lumière, avec ou sans myopie en stade avancée, entre une disproportion voulue et une erreur d’anatomie.
Si vous connaissez les vidéos de LinksTheSun, vous vous rappelez sûrement de ce qu’il dit dans sa vidéo sur la musique classique: « Mes artistes préférés sont ceux qui sacrifient les règles dans leur recherches du Beau avec un grand « B ».
L’artiste qui veut aller au delà de la maîtrise de son art en apprend les codes, les détruits, et les reconstruits afin d’y exploiter au maximum son univers, sa vision du monde et son esthétisme.
Mélangeons donc toutes ces informations dans un gros bocal, secouons un bon gros coup et tirons en une première conclusion. Dire que tel ou tel auteur de manga n’est pas un dessinateur digne de ce nom car ses codes ne sont pas conformes à ceux du dessin dit « académique », c’est à un peu près aussi pertinent que le contenu des conversations que l’on peut trouver dans le PMU du coin à l’approche d’élection.
« Mais alors, toutes les déformations dans les mangas sont voulues et calculées » ?
Que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dis ! Les mangakas n’ont pas non plus été visité par une fée alors qu’ils étaient nouveau né et n’ont pas reçu le don de dessiner selon leur bon vouloir sans jamais commettre la moindre erreur.
L’attaque des titans par exemple est un manga que j’aime beaucoup et qui a fait un énorme buzz à sa sortie, ce qui n’empêche pas que des erreurs de dessin technique sont présentes à chaque chapitre même si elles ont diminué au fil des tomes. Je prends là un exemple assez extrême en citant un succès mondial mais je peux vous assurer que si vous avez la chance de feuilleter un magazine de manga japonais (je n’ai pas encore eu l’occasion de feuilleter le Jump, mais il paraît qu’il y a de sacré surprise) vous y verrez de tout et de… n’importe quoi. Littéralement n’importe quoi.
Il faut savoir qu’au Japon il n’est pas rare de laisser un auteur même avec un niveau de dessin relativement moyen se lancer dans l’aventure et beaucoup d’auteurs apprennent ainsi sur le tas.
Si vous êtes des lecteurs assidus de manga, vous avez sûrement eu le loisir de comparer le premier tome d’une grosse collection avec le dernier sortie (franchement avec Ah ! My goddess faut le faire, c’est drôle). Beaucoup de mangakas apprennent sur le tas et croyez moi, il n’y a rien de plus formateur que de faire des planches de BD pour s’améliorer. Les auteurs de manga sont comme nous et évoluent grâce à leurs erreurs, et c’est bien pour cela que je trouve cela relativement petit et fermé de juger un manga uniquement à son niveau de dessin, d’autant plus s’il s’agit du tout premier manga de l’auteur en question.
Il faut savoir que contrairement au Japon nous sommes extrêmement exigeants (pour pas dire pètes burnes) sur le sujet de la forme et cela pour tout les médias. Alors condamner une œuvre pour une ou deux erreurs de dessin technique, c’est probablement passer à côté d’un énorme potentiel. Oui son dessin est faiblard, mais peut-être son univers est-il solide et unique, peut-être la psychologie de ses personnages nous parlera et nous touchera, peut-être les thèmes abordés seront pertinents et subtils. Mais comment savoir tout cela si on en reste qu’au premier aperçu ?
« Oui mais s’il est pas bon en dessin mais aime son histoire, il peut travailler en duo avec un dessinateur comme dans Bakuman non ? »
Et c’est en effet une possibilité qui se retrouve souvent dans le milieu professionnel, c’est d’ailleurs souvent là que la patte fait la différence. On aura plus tendance à vouloir laisser sa chance à un petit nouveau avec un niveau pataud en dessin mais une patte totalement audacieuse que si son style était totalement déjà vu. Il est effet plus simple de se lancer avec une identité graphique déjà acquise et un niveau de dessin à faire level up que l’inverse, tout comme il est plus difficile d’améliorer sa méthode de scénario que tout se qui touche à l’aspect technique du bousin.
Evidemment que nous autres, auteur, sommes dans notre légitimité de ne pas apprécier un manga car son niveau de dessin ne répond pas à nos exigences. Mais cela nous permet il de considérer l’auteur de l’oeuvre avec condescendance ? Je ne sais pas vraiment s’il est nécessaire que j’apporte une réponse à cette question que j’estime comme rhétorique.
J’ai fais cet article pour deux raisons. Déjà pour faire la différence nette entre un choix stylistique et une erreur de dessin mais également pour dédramatiser les dites erreurs. J’ai eu de nombreuse fois l’occasion de parler avec des gens qui avaient très fortement envie de se lancer dans le dessin mais ne se sentait pas pourvu du talent nécessaire pour. A ces personnes j’ai envie de dire que le talent, on s’en fout, sincèrement. La réussite c’est dû au travail, à la ténacité et (on va pas se mentir) à la chance. Je suis une personne qui exècre la sacralisation du talent. Je trouve que ce culte n’est qu’un moyen de faire avaler aux rêveurs complexés que la recette menant à l’épanouissement personnel et artistique est du domaine de l’inné. Pour plaisanter, j’ai dis tout à l’heure qu’aucune fée ne se penchait sur le berceau des mangakas à leur naissance et c’est une vérité.
Le talent, le don, le génie, la gloire réservée aux élus, tout cela n’est que de la poudre aux yeux. On naît tous avec une manière de percevoir et de recevoir qui se forgent avec notre environnement et notre éducation. Personne n’a le même vécu et pas plus les mêmes facilités que son vis-à-vis. Ne prenons donc pas des idoles pour nous donner nous l’impression d’être insignifiant en comparaison avec leur soit disant divinité, mais ayons des modèles qui nous donneront envie de nous dire « un jour je réaliserai mes objectifs, comme l’a fait cette personne ».
Pour conclure cet article, j’ai envie de citer (car mon prof de philo de terminal disait qu’il faut toujours citer ses maîtres à penser) l’un de mes long-métrage d’animation préféré de chez Pixar en me permettant de revoir et de revisiter la devise d’Auguste Gusteau en vous affirmant une chose que personne ne me retirera de la tête : Tout le monde peut dessiner.
Je me dois de dire la vérité aux non cosplayeurs… Nous autres pratiquants de la réalisation de costume de fiction ne possédons pas de cocon pour passer à notre guise de l’état de larve à celui d’étincelant papillon. Nous n’avons pas suivi de cours de métamorphose avec le Professeur McGonagall et nous ne sommes pas des magical girl/boy. C’est un fait, nous ne passons pas du statut d’individu lambda à celui de décor sur pattes des allées de Japan Expo et autre Paris Manga en l’espace de trois battements de cils… pour en arriver là, il y a la préparation pré convention.
Le costume, la perruque, le maquillage et parfois même des lentilles de contacts, des faux cils, des prothèses ou du body paint… le matin du salon tant attendu nous sommes là à nous parer des résultats de notre dur labeur, croisant doigts et orteils afin qu’aucune couture ne se suicide à la dernière minute, pour que la colle chaude qui maintient les accessoires en l’état reste bien fidèle au poste…
Et te voilà devant ton miroir, tentant de persuader ta seconde lentille d’adhérer à ton oeil en te demandant au juste ce que cette journée apportera à ta vie? Pourquoi n’es tu pas en train de te payer le luxe d’une bonne grasse matinée après une intense nuit de couture de dernière minute? Pourquoi au lieu de cela t’es tu levé à 5 heures du matin pour te peinturlurer la figure? Et pourquoi s’infliger une fois de plus l’affreux supplice du filet à cheveux qui compressera ta tignasse sous une perruque qui sera emmêlée au bout d’une heure alors que tu l’as coiffé la veille? Peut-être même es tu dans les vestiaires du salon, voyant par ci par là tes camarades de cosplay aux cernes que le Saint Make up saura dissimuler, insultant la maman d’on ne sait qui car une pièce de son cosplay à trouver ça cool de faire bande à part du reste du costume à la dernière minute. Tu pourras même en apercevoir certains de tes frères ou soeurs d’armes, armés de bobine de fil et pistolet à colle, finissant la moitié de leur costume sur place.
Ô toi visiteur de convention japanime qui t’émerveille devant l’élégance, le sex appeal ou le charisme des cosplayeurs qui t’entourent, je te conseille fortement de ne jamais t’aventurer dans les vestiaires qui font office de quartiers à ces forts étranges créatures (déjà qu’est-ce que tu irais foutre là bas?). A toi de voir ensuite si tu veux que le charme soit rompu ou non!
Dans la mesure du possible d’ailleurs, je fais en sorte de mettre en marche mon processus de transformation au sein de mon doux domicile… on se demande bien pourquoi!
Eh bien oui, tu te dis qu’au final ça valait totalement le coup de sacrifier ta grasse matinée traditionnelle du week-end.
Sailor Saturne du manga Sailor Moon est sûrement mon cosplay préféré. Elle n’est pas forcément agréable à enfiler mais un vrai bonheur à porter!
Si vous souhaitez voir des photos de ce costume, je vous renvoie ici => \o/
Il existe quatre disciplines qui me me tiennent pas mal à coeur. A savoir : le dessin, l’écriture, le théâtre (plus généralement : l’incarnation de personnage, que cela soit physiquement, ou par le biais de l’écriture justement par exemple, ce que l’on appelle le RolePlay) et également la couture. Si l’exécution de mes planches de manga me permet de faire fusionner les deux premières citées, une tout autre activité permet de faire se rencontrer les deux restantes… bon je pense que le titre de l’article, vous a déjà pas mal spoilé le sujet… on va parler de COSPLAY!
Alors le cosplay… KES’KEU CÉ?
Alors le cosplay est une pratique qui est originaire des Etats-Unis et qui a été fortement popularisée par la culture pop japonaise ( comprenez par là manga, jeux vidéos, animation nippone etc etc ). Il s’agit d’incarner des personnages de fiction en se parant de la tenue du dit perso (d’où le préfixe « cos » pour « costume ») et de totalement s’imprégner du dit personnage en cherchant à imiter au mieux son attitude, ses mimiques, ses expressions faciales, etc etc ( d’où le suffixe « play » pour… ben « play »… voilà).
Je ne vais pas m’étendre davantage sur la définition même, celle-ci faisant pas mal débat au sein même de la communauté des cosplayeurs… faut-il obligatoirement faire le costume soit même pour être considéré comme cosplayeurs? Faut il être obligatoirement bon comédien pour être cosplayeurs?
Bref, on y reviendra!
Pour pouvoir convenablement vous parler de ce sujet qui me tient à coeur, il m’en faudra une myriade d’article (et ça permettra de mettre un peu de variété sur ce blog)! Eh bien parlons en donc des articles! Ceux ci auront deux buts :
Premièrement : vous faire part de mon expérience en tant que cosplayeuse, d’anecdote sympa ou non, parfois funs, parfois très cocasses, parfois vraiment désagréables (mais qui force à sourire quand on prend un peu de recule) et surtout… t’éclairer sur son monde obscure, toi, OUI TOI petit être pour qui le terme même de « cosplay » était jusqu’à jour de ta découverte de cet article totalement absent de ton vocabulaire.
Deuxièmement : Vous faire part de mon expérience de cosplayeuse visuellement parlant! Car oui, j’accompagnerai les articles, en plus des petits strips habituels, de photo des créations que j’ai réalisé au cour de mes 4 années de pratique !
Bref et pour conclure… l’interlocuteur du début de l’article me demandait avec tact et finesse le but exact du « keusplaï »… et bien pour répondre le plus brièvement et efficacement possible, le cosplay ça sert à…
En ce moment je jongle entre pas mal de projet ( enfin… je jongle CONTINUELLEMENT entre plusieurs projets. Je suis quelque peu maso ! ). Cependant il y en a bien un qui occupe une place importante aussi bien dans mon esprit que dans mon planning, et pour cause puisqu’il s’agit clairement de ce que je peux qualifier de « projet manga ».
Bon c’est là que vous vous dites » Ca y est, elle nous balance des infos nébuleuses comme quoi elle pond un projet mais ne nous en dit pas trop à nous pauvres mortels histoire de bien nous faire mariner pour qu’on manifeste un semblant d’intérêt pour son travail ! « .
Et bien que nenni! Cet article n’a pas pour but de vous faire un quelconque vile teasing, mais plutôt de vous parler de comment je m’y prends pour travailler mes projets!
Vous êtes vous déjà posé des questions sur le travail qui précède la composition des planches? En quoi consiste la partie écriture? Est-ce que celle-ci se réduit à tout ce qui touche au scénario? Est-ce que l’on peut faire du manga si l’on ne sait pas dessiner? ( ne rigolez pas, on m’a souvent posée cette question, et elle est loin d’être bête! ).
Je vais donc rédiger une série d’article qui vont avoir pour office de vous narrer sans prétention et de manière concise comment créer un projet manga! Evidemment, tout ce que je vous dirai sera une version extrêmement réduite de ce que j’ai appris au cours de ma formation, une sorte d’échantillon gratuit de ce que j’ai pu y découvrir. Cependant ne considérez pas ce qui suivra comme une série de formule magique qui fera de vous le prochain Akira Toriyama ou le Eiichiro Oda de la génération à venir. Il vous faudra beaucoup de pratique, des heures et des heures d’entrainements et de la patience à foison, et même avec la meilleure volonté du monde, ça ce n’est pas moi qui pourrait vous le faire fournir.
Mais vous verrez, c’est avant tout super fun!
Ah et avant que j’oublie, si le métier de mangaka vous intéresse, je vous recommande fortement le « Manuel du mangaka débutant » de Kaori Yoshikawa. C’est de ma sensei, alors c’est de la qualité!
Et je vous dois la vérité… il arrive qu’entre deux projets, je me permette quelques libertés… ne me jugez pas.
Bon, comme vous pouvez le constater j’ai ouvert une nouvelle rubrique qui porte le cocasse nom de « Journal intime ». Alors je vais mettre les points sur les I dès maintenant, le titre de cette rubrique est totalement ironique, je trouvais ça assez amusant d’employer le qualificatif « d’intime » pour quelque chose qui peut être lu par n’importe qui, il va donc évidemment de soit que tout ce qui sera dans cette rubrique ne sera évidemment pas d’ordre privé! En revanche, j’y raconterai quelque peu ma vie, vous ferais part ainsi d’anecdote à propos de mon parcours scolaire, de mes petits boulots, de mes activités extra scolaires…
Et en parlant de ce qui est scolaire, pour le premier article de « Journal intime », on va en causer!
Je veux évidemment parler de cet évènement dans ma vie qui, grâce à un effet boule de neige que je n’ai vraiment pas vu venir, m’a permis d’enfin réussir à venir à bout de mes premières planches, de prendre le courage d’ouvrir ce blog, ou encore d’être appelée à faire des prestations en tant qu’exposante ou pour donner des cours sur le manga à des enfants et pré ados. Je veux évidemment parler de l’école A.A.A.
J’ai découvert cette école à une période de ma vie où je faisais le deuil de pouvoir vivre d’un métier artistique qui me satisferait. C’est alors qu’une amie m’a parlé de cet établissement… et bon sang qu’elle a eu du flair. J’étais au début extrêmement méfiante et sceptique ( mes déceptions en matière de scolarité par le passé m’avait enseigné à ne pas sauter de joie tant que je n’avais pas pu vérifier « la marchandise » ) … Et nom de Dieu, cela fait à présent deux ans et demi que j’y suis, et je suis au comble du bonheur. C’est certes une formation épuisante, les nuits sont courtes, le rythme difficile… mais c’est sûrement l’expérience la plus épanouissante que j’ai connu, et cela grâce à une personne prénommée Kaori Yoshikawa, mangaka de son métier, que je représenterais ici sous les traits de Sana, le personnage qu’elle a créé pour représenter l’école:
Regardez comme elle est toute meugnonne!
Mais j’ai assez jacassé comme ça, je vous laisse avec une petite rétrospective résumant mon parcours, jugez par vous même!
Première année :
Mon niveau de dessin était alors… euh… ben ça valait ce que ça valait quoi.
Deuxième année :
J’ai commencé à davantage travailler le dessin technique à proprement parlé, ce n’était pas encore tout à fait ça, mais ça venait.
Troisième année :
La planche ici présente fait partie de la dernière histoire que j’ai réalisé ( un article y sera consacré ), et j’en suis… plutôt fière!
Alors? Vous la voyez l’évolution? Et bien sachez que ça marche aussi pour mon niveau de scénario, de mise en page, mais également pour moi en tant que personne. Plus qu’un métier, cette école m’apprend à vivre, et jamais je ne me suis sentie aussi mature et bien dans ma peau que depuis que j’y suis!
Ah et sinon, avant que vous ne pensiez à cause de mes petits chibis que ma prof ici représentée par Sana passe son temps à nous prendre par la main en mode maman… La preuve en image que… non :
Voilà, c’est ça son véritable visage…
Bref, je suis vraiment désolée que le blog ai été inactif pendant 2 semaines mais ne vous en faites pas, c’est un mal pour un bien, car une nouvelle exposition et donc une nouvelle série d’illustration sont en préparation. Et qui dit nouvelle série d’illu dit nouvelle rubrique, et je pense qu’elle sera sûrement très sympa, j’ai hâte de la lancer!