Jeune dessinatrice en matière d'illustration, de planche et manga et de comics strip! Et sinon je suis une une fille tout ce qu'il y a de plus banal, friande de culture geek!
Je suis née un 21 septembre 1990… de par ce fait qui se trouve être irremédiable, j’ai donc à présent 25 ans. Bordel… dire que c’était il y a 14 ans déjà que l’on m’avait offert mes premiers tomes de Harry Potter. Le temps pourrait quand même éviter de trop se presser. Mais bon, cela semble indiscutable, mon quart de siècle est bel et bien officiel.
Je tenais à faire un article sur le sujet (car dans le fond, mon âge qu’est-ce qu’on s’en fout sérieusement?) pour trois raisons:
La première car l’année qui a séparé mes 24 ans des tant redoutés 25 ans a été pour moi une année d’épiphanie, de renouveau et de rebondissement en tout genre.
Pour commencer: j’ai finis mes études. Je serai prochainement une nouvelle diplômée tout droit sortie de la section Manga de l’école A.A.A. J’ai passé l’année entière à me remettre en question sur mes ambitions, sur mes capacités, et une année scolaire ça passe à une vitesse folle lorsque c’est farandole de questionnaires à choix pire que multiple dans la tête.
Par à côté, mon animal de compagnie (un chinchilla du nom de Loki) a enchaîné les problèmes de santé depuis mars dernier. Les infections dont il souffrait sont allés crescendo ce qui a finit par déboucher sur une ablation de son oeil droit il y a peu. Grande amoureuse des animaux comme je suis, cet évènement m’a pas mal remué. J’ai en plus de ça connu une perte de motivation sévère pour le cosplay, mon activité annexe qui faisait office d’HyperPotion sur mon moral en période de coup dur.
Pourtant, malgré un karma qui y mettait vraiment pas du sien, j’ai passé une superbe année. J’ai eu l’occasion de créer ce blog, de participer à deux expositions au cours desquelles j’ai pu vendre certaines de mes illustrations (une grande première pour moi) et je suis pour la première fois allée à la Geek Faeris, une convention incroyable à laquelle je souhaiterai vraiment retourner l’an prochain.
( Oh et accessoirement: j’ai rencontré Dunklayth et AngelMJ °^° )
Après cette petite rétrospective, je me disais que c’était également l’occasion de changer un peu le look du blog en changeant de bannière, donc de vous présenter la petite nouvelle!
Et enfin la dernière raison, c’était tout simplement pour vous montrer les cadeaux trop swags que j’ai eu!
… Oui oui, je viens d’avoir 25 ans je vous le confirme.
Une fois la psychologie de votre personnage déterminée (si ce n’est pas encore fait je vous invite plus que vivement à lire l’article sur le sujet, sinon celui la ne servira à rien et ça sera très la tristesse) il serait peut-être temps que votre progéniture fictive pointe enfin le bout de son nez. Vient donc le moment fort sympathique de s’occuper de son chara design (également connu sous le nom de « Chara deza » chez nos amis nippons).
L’apparence du personnage permettra de fixer le point de vue du lecteur sur plusieurs critères : la tranche d’âge de votre personnage, son caractère, son rang social, l’époque à laquelle il évolue et le type du récit (fantaisie, science-fiction, tranche de vie, etc…) . D’une certaine manière il est une sorte de bande annonce sur patte de votre oeuvre, donc défense de bâcler. Au premier regard, le lecteur lambda devra se faire une première idée du personnage que cela soit au travers de sa morphologie, de son faciès, de sa chevelure, de ses fringues ou de ses accessoires.
Pour illustrer ce qu’est un chara design simple mais qui peut éventuellement fonctionner, on va prendre l’exemple de mon propre avatar :
On récupère donc tout les éléments fléchés, et on met ça sur tableau, et voilà les informations que l’on peut récupérer avec un simple aperçu :
Bref, le résumé de Berlioz sans être très flatteur ne manque pas de véracité. Un simple aperçu permet de se faire une idée de l’aspect excentrique du personnage, ainsi que de son côté tête en l’air tout comme de son activité principale. De plus, la forme des mèches de cheveux, les déchirures du manteau, la présence des antennes ainsi que sa morphologie filiforme créent immédiatement une silhouette qui permettra à ce personnage de se démarquer des autres, même si l’on ne voyait que son ombre.
Ce que nous montre également cet exemple c’est que l’attitude que le personnage porte à son apparence est très révélatrice de sa personnalité et de ses habitudes. En effet, vêtements tâchetés, déchirés ou bien au contraire entretenus avec amour sont tant d’élément qui permettent de donner du caractère à votre chara deza. C’est un procédé que l’on retrouve beaucoup dans les récits comportant des personnages vêtus du même uniforme. Voyons cela avec les uniformes de l’école Poudlard dans la saga Harry Potter : les manières dont Hermione Granger, Ron Weasley et Luna Lovegood sont affublés sont très éloquentes. La tenue toujours impeccable de Hermione témoigne de son sérieux et de son désir d’être bien perçu par le corps enseignant. La cravate desserrée de Ron illustre un je-m-en-foutisme non dissimulé que lui inspire le respect de l’étiquette. Quant à Luna… hum… inutile d’en dire davantage hein ?
En parlant d’uniforme (vous avez vu cette transition un peu ?), il vaut mieux que le design de votre PP ne soit pas surchargé, n’oubliez pas que vous allez devoir le dessiner sur des dizaines voir des centaines de planches. Par conséquent, si sa tenue est truffée de détail vous allez vite comprendre l’ampleur de votre erreur (sauf si vous disposez à la cave de toute une tripoté d’assistant que vous exploitez sans la moindre vergogne… si c’est le cas, faites vous plaisir.). Cependant la tenue de votre personnage n’est pas dans l’obligation d’être simple pour autant, bien au contraire. Une tenue originale attire l’oeil et parfois même la sympathie du lecteur ; et surtout, SURTOUT, ça attire les cosplayeurs. Et pour cause, ils sont de véritables panneaux publicitaires ambulants et vous feront votre promos gratis en convention ou sur leur page FacBook. Alors, caressez les cosplayeurs dans le sens du poil en leur proposant de sympathiques costumes à réaliser (tout en réalisant sur des illustrations exclusives des tenues fourmillantes de détails : motifs prise de chou, pans de tissu défiant la gravité et dégradé de couleur pouvant faire pâlir un troupeau de My Little Pony… ils vous détesteront sur le coup mais en réalité la difficulté ils aiment ça, croyez moi). Et au delà du côté com’, savoir son personnage digne d’être cosplayé, y’a rien de plus gratifiant !
En bref, posez vous donc toutes ces questions : à quelle époque et dans quel univers se situe mon histoire ? Quel vêtement mon personnage porterait il ? De quelle manière les porte-t-il ? Puis je le dessiner ainsi sur des pages et des pages entières sans trop perdre de temps ?
Ah et évidemment lorsque vous créez votre charadesign, n’oubliez surtout pas de manifester le fameux X dont nous avons parlé dans l’article précédent. N’oubliez pas que cet élément est le noyau de la création de votre personnage, cela serait quand même sacrément ballo de l’oublier à une étape aussi importante !
Bon, vous avez tout les éléments qu’il vous faut ? On est bons, on est chauds, on est motivés ? Alors maintenant on met tout ça au propre sur un tableau qui permettra de présenter votre personnage. Le tableau se présente en général avec une vue d’ensemble de votre personnage, ainsi qu’un zoom sur le visage (et si vous en sentez la nécessité: un zoom sur un accessoire ou une vue de dos et/ou de profil). Soyez sympas de laisser un espace libre afin qu’il y ait un peu de place pour indiquer les informations élémentaires de votre personnage : son nom, son âge, sa race (pour les récits fantaisies ou SF), son activité ainsi que ses traits de caractères principaux.
Démonstration avec l’un de mes propres chara dezaEt un autre, c’est jour de fête
Eh bien toutes mes félicitations, vous avez à présent tout les éléments pour vous faire plaisir en matière de création de chara deza (et ça se sent peut-être, mais c’est une de mes étapes préférées dans la création d’un projet °^°). Vous n’avez à présent plus qu’à vous habituer à dessiner le nouveau venu au travers de toutes sortes d’esquisses !
Esquisses de Destiany
Evidemment vous n’êtes pas obligés d’apporter le même soin de design à tout vos personnages. Sincèrement, on se fout de la manière dont se fringue vos figurants autant que de la dernière saison de Secret Story. Cependant il est important de ne pas bâcler le visuel des personnages importants, car c’est eux qui vous permettent en partie d’imposer votre patte, votre univers. Ces personnages reflètent votre goût et vos influences, alors voyez y une sorte de cour de récréation où vous pouvez imposer votre style et laisser place à votre créativité.
J’ai le sentiment cependant d’avoir surtout parlé au nom de ceux qui développent leurs univers dans un contexte relevant principalement de l’imaginaire. Mais il est également tout a fait faisable de réaliser des chara design intéressants à notre époque (comme l’a su prouver Ai Yazawa avec ses mangas Paradise Kiss et Nana). C’est cependant à mes yeux une tâche un peu plus subtile car le mauvais goût s’invite assez facilement dans ces cas là et il est pas de mauvais aloi de se renseigner en matière de mode histoire de voir ce qui se fait et surtout, ce qui fonctionne (sans non plus devenir des fashion victime lobotomisée, me faite pas dire ce que je n’ai pas dis!). Personnellement pour ce type de design j’ai mes propres sources d’inspiration…
Oui je sais, y’a pas de quoi être fière, ne me jugez pas ok ?
Ayant pris pas mal de distance avec le blog au cours des derniers mois, je n’ai jamais achevé la série d’article qui devait accompagner le quintuor d’illustration que j’avais réalisé sur le sujet des contes de fée (et tout particulièrement de la figure féminine dans ces derniers). Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, c’est donc bien après vous avoir présenté Le petit chaperon rouge et Blanche-Neige que je rédige le troisième article sur le sujet. Alors mettez votre plus belle paire de chaussure en l’honneur du conte qui a su prouver au fil de siècle qu’une paire de pompe de qualité peut embellir votre avenir, je parle bien sûr de Cendrillon !
Cendrillon est un conte dont il serait très difficile de situer une date de sortie précise, ce dernier semblant déjà avoir été présent sous d’autre forme dés l’Antiquité Grecque. Cependant nous ne sommes pas là pour rechercher les origines de celle qui deviendra plus tard une princesse Disney, contentons nous alors de nous référer aux variantes les plus connues. Et c’est une fois de plus ces sacripants de Perrault et de Grimm qui ont rédigés les versions qui ont le plus fait parler. Je vous dispenserai de vous exposer la version de Charles Perrault, un simple visionnage de l’adaptation de Walt Disney suffira à vous en faire une idée (on doit d’ailleurs à Perrault la très célèbre scène de la perte de la pantoufle de verre ainsi que la citrouille devenue carrosse). C’est pour cette raison que je vais, avec un enthousiaste pas dissimulé du tout, vous parler de ma version préférée : celle des frères Grimm.
Cendrillon (Aschenputtel dans la version d’origine) est donc une jeune fille de bonne famille qui se voit déchue de son rang lors du décès de sa mère, et pour cause : la nouvelle femme de son père ainsi que ses deux filles lui rendent la vie impossible. Réduite à l’état de souillon, elle profite des quelques accalmies qui lui sont accordées pour se rendre sur la tombe de sa mère. Auprès de celle ci se trouve un noisetier magique où viennent régulièrement se percher des oiseaux qui deviennent alors ses seuls amis (#Tristesse).
Vint le jour où toutes les jeunes filles du royaume furent conviées par la famille royale à un bal qui s’annonçait d’être somptueux. Lorsque la jeune Cendrillon demande l’autorisation d’accompagner ses demi soeurs, sa marâtre répand sur le sol un plat de lentille et un plat de cendre. La jeune servante ne pouvait se joindre à la fête que si elle parvenait à ramener chaque grain dans son récipient d’origine. Les oiseaux vinrent au secours de la jeune fille, séparèrent lentille et cendre dans le temps impartis et firent même parvenir robe et chaussures brodées (pas de pantoufle de verre, eh non) à Cendrillon afin qu’elle soit présentable pour la soirée.
Au bal, le prince rencontre la belle et… Ô surprise, c’est le coup de foudre. Mais Cendrillon se sent fort prise au dépourvue lorsqu’en fin de soirée, son cher et tendre insiste pour la raccompagner chez elle afin de rencontrer la famille de sa dulcinée. Elle lui fausse donc compagnie… mais remet le couvert le soir suivant, ainsi que celui d’après. Au bout d’un moment, le prince en a un peu marre de finir la soirée en tête à tête avec lui même et fait enduire de poix l’escalier royal (retenir sa belle de force… c’est tellement romantique). Cendrillon est prise au piège, mais persiste dans sa fuite et laisse derrière elle sa pantoufle d’or (en deux jours déjà les chaussures brodées n’étaient plus dans l’air du temps… ).
La suite vous sera assez familière, le prince déclare qu’il épousera la jeune fille à qui appartient la pantoufle, et toutes les demoiselles du royaume l’essayent. Les sœurs de Cendrillon vont jusqu’à se couper les orteils pour l’une et le talon pour l’autre (« Quand tu seras reine tu n’auras pas besoin d’aller à pied » que disait la marâtre… trop de punchline en vous madame !) afin que leur pied entre dans la précieuse chaussure, mais les oiseaux de Cendrillon vendent la mèche et personne ne croit en l’imposture. Cendrillon essaye la pantoufle à son tour, elle lui va à merveille, elle est heureuse, le prince l’épouse, il est heureux et les sœurs de Cendrillon se font crever les yeux par les oiseaux en guise de punition et ne sont pas heureuses… les oiseaux le sont sûrement eux en revanche.
Voilà, je m’excuse d’avoir pris autant de ligne pour vous résumer l’affaire mais… j’adore vraiment la version de Cendrillon des frères Grimm et j’avais vraiment envie de m’y attarder ! Franchement, le rôle occupé par les oiseaux est génial. Quand on découvre la version Grimm après celle de Disney, on passe quand même des pioupious tout choupinous qui aident les souris dans la créations de la robe de bal de Cendrillon, à des psychopathes plumés qui te feraient pâlir de jalousie les oiseaux d’Alfred Hitchcock !
Quand tu passes de Disney à Grimm…
Je me suis attardée sur le conte même, maintenant je vais parler de l’illustration. Le fait de travailler sur la place de la femme dans les contes de fée m’avait laisser entendre qu’à un moment ou un autre, j’allais devoir aborder le thème de Cendrillon. A l’instar de Peau d’âne (qui aura également un article) Cendrillon subit les atrocités et attend l’aide qui lui permettra d’atteindre ce qu’elle estime comme étant sa terre promise : un mariage sécurisant. Ce schéma a même fait naître en psychologie le terme de « Complexe de Cendrillon », la peur de devenir indépendante auprès d’un quidam, en général le petit ami/concubin/mari. Et il faut bien admettre que oui… à part appeler perpétuellement ses petits copains à plume dés que les choses ne vont pas, ben Cendrillon n’avance que grâce aux agissements des autres ; et cela même dans le film Trois noisettes pour Cendrillon (un film tchécoslovaque) où même si Cendrillon est un garçon manqué qui a du répondant, c’est le noisetier qui fait tout le boulot (noisetier, bouleau, arbre, tout ça… ok je me tais).
C’est donc une Cendrillon sans marraine la bonne fée, ni citrouille magique, ni souris couturières et ni noisetiers magiques que j’ai voulu représenter. Une Cendrillon qui tente le tout pour le tout pour se rendre au bal, se créant une tenue de gala discount à partir des rideaux haut de gamme du salon familial et de l’une des robes de ses sœurs, laissant ses oiseaux (il était hors de question que je ne dessine pas les oiseaux, bon Dieu que je les aime) saccager l’autre. Elle se moque des conséquences, elle se moque des lentilles et des cendres à ses pieds, elle se moque de son accoutrement qui fait made in Tati Mariage, elle se moque de ne pas être chaussée du tout, elle veut juste aller de l’avant. Je voulais une Cendrillon qui se moque des trois valeurs en général bien mises en avant dans les différentes versions du conte : la gentillesse, la patience et la beauté, une Cendrillon qui part tracer son propre chemin quitte à aller droit dans le mur.
Et j’avais surtout envie de rendre badass cette grosse nunuche… même si au final, elle est loin d’être cruche.
Eh oui, je vais finir sur un point important… ben la morale de Cendrillon, elle fonctionne plutôt bien. Pour la gentillesse et la patience j’suis sceptique, mais sur le fait qu’il faut être bien fringuée pour grimper dans l’échelle sociale et trouver le bon parti ben… j’pense que t’as plus de chance d’amener dans ton lit un riche héritier en étant chaussé avec du Louboutin qu’avec les mocassins (rien que le mot mocassin est un tue-l’amour à lui seul) que tu viens de commander sur Ebay. Donc si vous avez pour projet de vous acheter un yacht prochainement, écoutez les conseils de ces messieurs Perrault et Grimm.
Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ne verront rien de bien nouveau dans l’illustration que je vous présente ici, mais vu que j’adore jacasser (j’ai des témoins pour appuyer ce fait), ben j’ai décidé de vous dire pourquoi j’aime cette émission, et quand je dis que je l’aime, c’est un euphémisme (non sans blague?).
Pour ceux qui ne le savent (va falloir rectifier ça les enfants), Salut les Geeks (plus communément appelé SLG) est une émission écrite, tournée et présentée par le vidéaste Mathieu Sommet. Elle a pour but de présenter des vidéos virales sur le net que Mathieu analyse avec un ton décalé totalement décomplexé souvent agrémenté d’une petite touche de cynisme du plus bel effet. Mais Mathieu ne mène pas sa barque seul, étant accompagné au cour de l’émission de moult personnage tel que le Patron, le Geek, le Hippie, le Panda (tout les quatre étant à l’heure actuelle les plus récurents de l’émission), le Redneck, le Moine ou anciennement le Prof ou encore la Fille. Cette farandole de personnage haut en couleur est incarnée par un Mathieu qui n’oublie pas pour autant d’assurer son rôle de présentateur de l’émission. Cette échange permanent entre les personnalités multiples et Mathieu Sommet lui même rend l’émission dynamique et totalement déjantée, de plus je trouve personnellement les personnages récurrents que sont le Patron, le Geek, le Hippie et le Panda terriblement attachants.
Je ne vais pas davantage m’étendre sur l’émission même, je voulais dans cet article davantage me focaliser sur ce qui m’a poussé à faire ce fan art. C’est très simple : il s’agit de la fin de la saison 5 de SLG. Pour moi qui suis le travail de Mathieu depuis la mi-saison 4 (oui, je suis une viewer assez récente en réalité), cette saison fût un véritable plaisir à parcourir. Drôle, intelligente, bien rythmée et pleine de bonnes initiatives (malgré quelques fausses notes… et noooon on ne parlera pas du fil rouge les gens, non non non.), cette année à suivre les épisodes de SLG ne fît que confirmer le sentiment que m’avait laissé la fin de la saison 4 : Mathieu Sommet est un vidéaste pour qui j’ai énormément de respect et d’admiration.
Mais revenons en au fan art, même si l’épisode 86 de SLG est loin d’être l’un de mes préférés (pour être tout à fait franche, dans cet opus je ne suis friande que de l’introduction et de quelques punchlines) j’en aime énormément le titre : Renaissance du Phénix. Si au début de la saison 5 je voyais davantage Mathieu comme un oisillon cherchant à mettre le feu à la toile avec un retour un peu pataud, la suite de la saison finit par clairement faire évoluer ma première impression : ce n’était pas une renaissance à laquelle nous avions affaire, mais clairement à un envol. Certains épisodes de la saison sont à mes yeux d’excellente qualité et n’ont rien à envier à ceux de la saison 4 (mais franchement… si vous ne connaissez pas SLG, allez regarder Education sexuelle, Les enfants de Dieu, Cadavre Exquis, Apocalypse et Genèse ou encore Révolution Savoyarde, c’est de la bonne, vraiment!), autant le fond que la forme sont de plus en plus maîtrisés et me rende terriblement curieuse par rapport à l’approche à présent imminente de la saison 6.
Et je sais que cela a fait débat sur les réseaux sociaux mais je voulais m’exprimer sur le sujet : j’aime l’épisode 99. J’aime l’esthétique choisi, j’aime la musique (j’écoute The Lane et Lloyd Project en écrivant ces lignes), j’aime les dialogues et surtout : j’aime la prise de risque menée par Mathieu. J’apprécie le fait qu’il soit allé jusqu’au bout de son idée malgré le naufrage de son fil rouge; et de par ce fait je n’espère qu’une chose: qu’il continue de chercher à apporter une dimension fictive à son émission. Certes il n’a pas pleinement réussi l’exercice avec la saison 5, mais lorsque je vois le chemin que Mathieu a parcouru depuis la saison 1 de l’émission, j’ai une immense foi en son potentiel et je ne lui souhaite qu’une chose : c’est de continuer de s’élever.
Je ne suis que très rarement fière de mes illustrations, mais je dois avouer que j’ai un petit béguin pour celle-ci. Je l’apprécie pour son lien qu’elle a avec une émission pour laquelle j’ai beaucoup d’affection, je l’apprécie car j’ai adoré dessiner les ailes contenant les personnalités de Mathieu (je crois que j’aime bien dessiner le Patron… cela fait-il de moi une fangirl ? Humhum…), je l’apprécie car je sais qu’elle a plu à son destinataire, je l’apprécie car une amie m’a aidé pour le placement de la lumière (coucou Dunky!). Et pour finir, je l’apprécie car une personne que je considère comme un expert dans le domaine semble avoir apprécié ce fan art, et j’dois vous avouer que je considère cela comme une petite victoire °^°
Je me rends compte que le ton de cet article était bien solennel. Je suis désolée si vous vous attendiez à me voir m’extasier devant les répliques salaces du Patron ou la couleur des yeux de Mathieu, cependant j’approche dangereusement le quart de siècle et bientôt je n’aurai plus la fougue de la jeunesse pour ce genre de bêtise #Vieillesse